samedi 14 mars 2009

La correspondance

Définition et fonction dans la société.
Communication par échange de lettres. La lettre est un "écrit que l'on adresse à quelqu'un pour lui communiquer ce qu'on ne peut ou ne veut lui dire oralement" selon le Robert et un "écrit sur feuille de papier, adressé personnellement à quelqu'un et destiné à être mis sous enveloppe pour être envoyé par la poste" selon le Grand Dictionnaire Encyclopédique Larousse. La lettre participe de deux statuts : elle est un substitut de l'oral et elle est de caractère privé.
La correspondance est un dialogue, il faut deux locuteurs pour la produire (il n'y a pas correspondance si une seule personne tient la plume). Mais c'est un dialogue différé, un échange communicationnel caractérisé par l'absence de l'interlocuteur. C'est de ce trait propre que dérive la forme que prennent l'énonciation et les manifestations de la subjectivité dans le genre épistolaire. Ce qui est propre à la lettre est que sa fonction communicative est inscrite dans le texte.
La lettre exhibe la situation de sa propre énonciation, notamment par le moyen d'une référence explicite à la personne, au temps et au lieu. Et elle est une forme de discours où la subjectivité est fortement marquée. La figure du destinateur est toujours présente; il ne peut pas ne pas dire "je", toute lettre étant écrite par quelqu'un qui doit se manifester dans le texte. Le destinateur n'a aucune possibilité de se cacher dans une narration historique à la troisième personne. Sa présence est marquée par la signature, ancrage textuel du sujet qui est aussi la marque du genre épistolaire.
Une des particularités du genre consiste dans le fait que les localisations spatio-temporelles ont comme point de référence le lieu et le temps de l'encodeur seulement. Leur décodage est pour le récepteur, qui ne peut les interpréter correctement qu'en se mettant à la place de l'émetteur, plus laborieux que celui des autres unités signifiantes. Le temps et le lieu de la narration peuvent être l'objet de la narration même ("Pendant que je t'écris...", "Le bureau sur lequel je t'écris...").
Le destinataire est textuellement présent. La lettre étant un dialogue virtuel, les deux rôles énonciatifs y sont présents à la fois. Le destinataire est en général inscrit dans les formules d'ouverture ("Cher X") et dans les formes pronominales ("Je t'écris pour te dire..."). Il est caractérisé, il s'agit d'un individu précis et non pas d'un lecteur virtuel. Il est doté de compétences ("Tu sais sûrement que..."). L'énonciataire de la lettre renvoie à un destinataire extratextuel qui en constitue le référent. L'enveloppe vise à sauvegarder l'unicité du destinataire.
La lettre peut comporter des références au temps et au lieu du destinataire ("Tu liras cette lettre..." ou "Tu es en train de lire ces lignes et tu penses..."). L'assomption de la distance produit la coprésence d'un temps double et d'un double lieu de référence, temps et lieu du destinateur et temps et lieu du destinataire.
La distance temporelle et spatiale des interlocuteurs est un élément auquel le discours épistolaire se réfère explicitement. L'on s'écrit parce qu'on est éloigné et parfois on écrit le fait d'être éloignés, comme dans les lettres de voyage et les lettres d'amour. La distance spatiale est alors le contenu principal des messages. La distance réelle entre les interlocuteurs devient absence thématisée.

mardi 30 décembre 2008

PRATIQUES MANAGERIALES DANS LES PME

La PME présente actuellement une importance significative dans notre société ce qui la rend à l’origine de nombreux travaux qui cherchent à décrire et à expliquer sa réalité.

La question que l’on se pose pour la gestion des PME est la suivante : peut-on appliquer aux PME les enseignements et préceptes de management stratégique consacrés aux grandes entreprises ou bien faut-il considérer qu'il existe un barrière d'espèce entre grandes et petites entreprises et dans ces conditions inventer de nouvelles théories, de nouveaux modèles, de nouvelles grilles d'analyse propres à la PME? la PME est-elle une grande entreprise miniature ou bien est-elle une entité spécifique ?(olivier torres).

Bien sur ,on peut dire que la PME est une entité bien différente de la grande entreprise qui au niveau structurel dispose généralement des fonctions suivantes :fonction administrative, financière ,technique ;commerciale et une fonction des ressources humaines.

La PME est différente du fait qu’elle se caractérisent par la faible spécialisation des taches, une structure plate, centralisation forte et un faible degré de formalisation d’où l’importance de savoir qu’elles sont les principales fonctions au sein d’une PME et comment ses fonctions sont elles gérées , l’analyse de des pratiques de gestion actuelles des PME semble nécessaire pour améliorer leurs performances.

jeudi 25 décembre 2008

Evaluation des actions

Le capital de la société anonyme est composé d’actions portant une valeur nominale invariable qui peut augmenter ou diminuer au cours du fonctionnement de l’entreprise et qui peut différer de la valeur réelle de l’action. Une action est définie comme un titre de propriété à revenu variable.

Une action peut avoir plusieurs valeurs, Au cours de la vie de la société, ces valeurs changent en fonction des dividendes distribués, des réserves constituée, et de l’image de marque acquise, etc.
C’est ce qui explique que les valeurs en question peuvent être évaluées de plusieurs manières.

En évaluant les actions d’une entreprise, on peut avoir comme objectif l’acquisition ou la vente d’actions (s’assurer que le prix proposé et convenable)ou bien encore pour effectuer un inventaire.

Les méthodes d’évaluations sont multiples et différentes, mais celles généralement utilisées sont :

- Celles faisant appel au patrimoine de l’entreprise.
- Celles se basant sur les évaluations boursières.
- Celles se basant sur les résultats de l’entreprise.
- Et enfin celles faisant appel à l’actualisation.

mercredi 17 décembre 2008

Le diagnostic financier

Le diagnostic financier permet d’informer et de savoir la situation de la santé financière de l’entreprise. Mais la vie de l’entreprise est toujours en mouvement et le diagnostic financier ne permet pas de déterminer la valeur de l’entreprise dans l’occasion, d’une fusion, d’apport partiel des actifs, d’introduction en bourse, de privatisation…etc.

C’est pourquoi les évaluateurs des entreprises ont besoin de recourir aux méthodes d’évaluation des entreprises qui tolèrent l’appréciation à travers un indice synthétique qui est sa valeur ou son prix.

La détermination de la valeur d’une entreprise pose d’énormes problèmes aux financiers. Parce que la démarche à suivre dépend des critères retenus .Or ceux-ci sont nombreux :

- Faut-il retenir l’ensemble des éléments actifs de l’entreprise ?
- Faut-il s’attacher seulement aux dividendes distribués aux actionnaires ?
- Faut-il considérer les bénéfices générés par l’entreprise ?
- Faut-il prendre en considération le cash flow ?

La multiplicité des critères a été l’origine du foisonnement d’un grand nombre de méthodes d’évaluation des entreprises depuis le début de la décennie 60.
Les analystes financiers ont proposé en s’appuyant chacun sur un, deux ou plusieurs critères. Quatre méthodes sont souvent employées pour évaluer une entreprise.

- Les méthodes patrimoniales
- Les méthodes d’actualisation des flux générés par l’entreprise
- Les méthodes combinées

dimanche 14 décembre 2008

Sémiologie de l’image : le Pop Art

Qu’est-ce que le Pop Art ?

Le pop Art est un mouvement né en Angleterre au milieu des années 50, son identité se construit autour du cercle intellectuel l’Independent Group Constitué des peintres Eduardo Paolozzi et Richard Hamilton, du couple d’architectes Alison et Peter Smithson, du critique d’art Lawrence Alloway, l’IG va consacrer alors ses recherches théoriques sur la technologie où la science-fiction va devenir le sujet matrice du Pop art anglais.

Un peu plus tard, dans les années 1960, le Pop Art va apparaître en Amérique. Globalement issu du travail de Robert Rauschenberg et surtout de Jasper Johns, il se caractérise par un intérêt pour les objets ordinaires, l'ironie, ainsi que par la confiance en la puissance des images. Le foyer du Pop Art américain est localisé à New York, où exposent tout d’abord des artistes comme Claes Oldenburg et Jim Dine, Roy Lichtenstein, Andy Warhol, puis James Rosenquist, George Segal, et Tom Wesselman.

Le Pop Art anglais et le Pop Art américain se retrouvent sur le terrain d’un postulat commun exprimé par le terme même de Pop Art. Inventé par Lawrence Alloway à la fin des années cinquante, ce terme indique que l’art prend appui sur la culture populaire de son temps, il est une culture propre à la société de consommation, et appartient au mode de l’ironie comme le définit le peintre anglais Hamilton de sa production artistique : « Populaire, éphémère, jetable, bon marché, produit en masse, spirituel, sexy, plein d’astuces, fascinant et qui rapporte gros. »
Textes de référence

Qu'est-ce qui distingue le Pop Art de la Culture populaire ?« Le Pop Art » a été associé à la « communication de masse » qui touche la plaisanterie plus que les discussions sérieuses : les emprunts du Pop Art aux mass media ont servi de prétexte à une identification complète entre la source d’inspiration et son adaptation. Et par voie de conséquence, on en est arrivé à identifier les artistes Pop à leurs sources. Une telle conception est doublement fausse : dans le Pop Art, l’image existe dans un contexte complètement nouveau, et c’est là une différence fondamentale ; de plus, les mass media sont plus complexes et moins inertes que ce point de vue ne le laisserait supposer. La célébrité rapide de certains artistes a été comparée, non sans malveillance, à la gloire tapageuse de certaines vedettes éphémères. Vers la fin des années 1940 et au début des années 1950, l’art abstrait américain a établi, à l’égard de l’art et de ses spectateurs, un nouveau système de références ; au cours de la décennie suivante, cette fonction normative revint au Pop Art. Alors qu’on se posait jusque-là des questions dont l’importance était couramment admise (À quel moment peut-on considérer qu’un tableau est terminé ? Quel est le minimum acceptable pour décréter qu’un tableau en est un ?), le Pop Art a donné lieu à d’autres questions : jusqu’à quel point une œuvre d’art peut-elle se rapprocher de sa source sans perdre son identité ? ou combien de significations simultanées une œuvre d’art peut-elle revêtir ? »
Warhol (extraits de Andy Warhol. Rétrospective, Centre Georges Pompidou, 1990, pp. 457-467)
« Si vous voulez tout savoir sur Andy Warhol, vous n’avez qu’à regarder la surface de mes peintures, de mes films, de moi. Me voilà. Il n’y a rien dessous. »
« Si je peins de cette façon, c’est parce que je veux être une machine, et je pense que tout ce que je fais comme une machine correspond à ce que je veux faire. »
« On a souvent cité cette phrase de moi : "j’aime les choses barbantes". Eh bien je l’ai dit et c’est ce que je pense. Mais cela ne veut pas dire que ces choses-là ne me barbent pas. Bien sûr, ce que je trouve barbant ne doit pas le paraître à d’autres, car je n’ai jamais pu regarder jusqu’au bout les émissions d’aventure à la télé, parce que ce sont à peu près les mêmes intrigues, les mêmes plans et les mêmes montagnes encore et encore. Apparemment, la plupart des gens adorent regarder à peu près la même chose du moment que les détails changent. Moi, c’est tout le contraire. Si je dois regarder la même chose que la veille au soir, je ne veux pas que ce soit à peu près la même, je veux que ce soit exactement la même. Parce que plus on regarde exactement la même chose, plus elle perd son sens, et plus on se sent bien, avec la tête vide. »
« Ce qui est formidable dans ce pays, c’est que l’Amérique a inauguré une tradition où les plus riches consommateurs achètent en fait la même chose que les plus pauvres. On peut regarder la télé et voir Coca-Cola, et on sait que le président boit du Coca, que Liz Taylor boit du Coca et, imaginez un peu, soi-même on peut boire du Coca. Un Coca est toujours un Coca, et même avec beaucoup d’argent, on n’aura pas un meilleur Coca que celui que boit le clodo du coin. Tous les Coca sont pareils et tous les Coca sont bons. Liz Taylor le sait, le président le sait, le clodo le sait, et vous le savez. »
« Une fois qu’on est pop, on ne peut plus voir les signaux de la même façon. Et une fois qu’on a commencé à penser pop, on ne peut plus voir l’Amérique de la même façon. À partir du moment où on met une étiquette, on franchit le pas. Je veux dire, on ne peut plus revenir en arrière et voir la chose sans son étiquette. On voyait l’avenir et ça ne faisait aucun doute. On voyait des gens passer devant sans le savoir, parce qu’ils pensaient encore comme autrefois, avec des références au passé. Mais il suffisait de savoir qu’on était dans l’avenir, et c’est comme ça qu’on s’y retrouvait. Il n’y avait plus de mystère, mais les surprises ne faisaient que commencer. »
« Les artistes pop faisaient des images que tous les passants de Broadway pouvaient reconnaître en un quart de seconde : des bandes dessinées, des tables de pique-nique, des pantalons, des personnes célèbres, des rideaux de douche, des réfrigérateurs, des bouteilles de Coca… Toutes ces choses modernes formidables, que les expressionnistes abstraits s’efforçaient de ne surtout pas remarquer. »
« Je ne crois pas que ce soit bientôt la fin du Pop Art. Les gens s’y intéressent et l’achètent encore, mais je ne saurais pas vous dire ce que c’est que le Pop Art, c’est trop compliqué. Ça consiste à prendre ce qui est dehors et à le mettre dedans, ou à prendre le dedans et à le mettre dehors, à introduire les objets ordinaires chez les gens. Le Pop Art est pour tout le monde. Je ne crois pas que l’art devrait être réservé à quelques privilégiés, je crois qu’il doit s’adresser à la masse des Américains, et d’ailleurs ils sont généralement ouverts à l’art. Je pense que le Pop Art est une forme d’art aussi légitime que les autres, l’impressionnisme, etc. Ce n’est pas de la frime. Je ne suis pas le grand prêtre du Pop Art, je suis simplement un de ceux qui travaillent là-dedans. Je ne m’inquiète ni de ce qu’on écrit sur moi ni de ce que les gens peuvent penser de moi en le lisant. »
« Je n’ai jamais compris pourquoi, quand on meurt, on ne disparaît pas tout bonnement. Tout pourrait continuer comme avant, à la seule différence qu’on ne serait plus là. J’ai toujours pensé que j’aimerais avoir une tombe sans rien dessus. Pas d’épitaphe, pas de nom. J’aimerais en fait qu’on lise dessus : "fiction". »

L'entreprise : prévention des risques professionnels.

L'entreprise nationale comme toutes les entreprises économiques du monde, vit une ère de grandes mutations économiques, technologiques et sociales.
Dans tout système productif, la notion de qualité est devenue une priorité absolue face à une concurrence industrielle internationale des plus exigeantes. Ces mutations ne seraient pas sans effet sur les conditions de travail et le bien être physique et mental dé l'Homme, acteur principal dans les processus de production et de rentabilité.
Ainsi, l’amélioration et le renforcement du système de prévention des risques professionnels s'imposent et sa mise à niveau devrait rejoindre obligatoirement celle des circuits de la production et de l'exploitation.
En effet, le développement technique exige un progrès équivalent au niveau de la recherche et du développement de la sécurité garants de la préservation permanente du capital humain et des potentialités technologiques. Certes la robotisation et la mécanisation gagnent du terrain et épargnent relativement l'intervention de l’homme au niveau de certaines grandes entreprises, mais la grande majorité de nos entreprises sont des PME où le travail manuel, le travail en équipe alternante et le travail de nuit restent d'actualité.
Il est nécessaire par conséquent de protéger davantage la santé du travailleur et de la prémunir contre les risques connus et les risques nouveaux engendrés par les nouvelles technologies et les nouveaux modes de travail.
C'est ainsi, et dans le but d'atteindre ces objectifs les entreprises doivent mis en place une démarche d’évaluation des risques professionnelles qui permet de maîtriser les risques qui en découlent de manière à anticiper et à prévenir les circonstances susceptibles d’entraîné les accidents de travail ou des maladies professionnelles tout en intégrant préalablement les certitudes scientifiques et les prescriptions réglementaires.

Stage - Stages - Stagiaires

Le stage est une occasion qui nous permet d’être en contact direct avec l’environnement professionnel dans lequel nous entamerons notre future vie..

En partant de cette participation, le stagiaire apprend des leçons pratiques en essayant de briser les barrières de timidité, d'adapter et d'améliorer ses connaissances théoriques.

Le stage nous permet de connaître d’une façon générale les différents services de la compagnie.

Sur le plan humain et psychologique, il est certain que le stage ou plutôt les rapports directs avec le personnel permettent et offrent une sociabilité assez rapide et satisfaisante.

S’il y a une cause aujourd’hui qui doit mobiliser l’attention et l’énergie de toutes les forces vives de la nation, il ne peut s'agir que celle de la lutte pour l’emploi. Les stages en entreprises constituent pour les étudiants, le meilleur moyen d’adaptation aux exigences du marché de l’emploi et contribuent à atteindre les objectifs prioritaires suivants :

- La découverte du monde du travail;
- La confrontation des méthodes et techniques théoriques avec les pratiques en vigueur au sein de l’entreprise;
- L’établissement des relations plus étroites entre les établissements de formation et leur environnement économique en vue de rechercher la meilleure adaptation entre la formation et les besoins du marché de l’emploi.

C’est dans cet esprit que les écoles et les entreprises se découvrent une complémentarité indispensable.
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